Programme de l’intervention : Restauration générale, mise en lumière et mise en valeur des abords
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nancy
Maîtrise d’oeuvre : Pierre-Yves Caillault ACMH – mission complète
Calendrier des travaux : 2009-2010
Coût des travaux : 676 200 € HT
Le monument
La porte Stanislas, conçue au milieu du XVIIIème siècle par l’architecte du roi de Pologne, Emmanuel Héré, appartenait au plan d’embellissement de la ville. Le monument se présente comme un petit arc de triomphe qui, jusqu’à la révolution, marquait l’octroi. Elle montrait alors l’image de Nancy face à ses faubourgs et annonçait la place royale de Stanislas depuis la route de Toul. La porte Sainte Catherine, son pendant au nord, lui répond dans une perspective monumentale.
La porte Stanislas marque le passage entre la ville du XVIIIème siècle et le quartier de la gare, elle est à la limite du secteur sauvegardé. Aujourd’hui, elle est insérée dans le tissu urbain, comme les sept autres arcs et portes de Nancy, qui permettent de garder la mémoire des enceintes successives de la ville.
La restauration
Le projet de restauration de la porte Stanislas intervient dans un triple contexte. D’abord, son état de dégradation justifie une intervention lourde. Outre l’état des parements, l’apparition de désordre durant l’hiver 2003-2004 a entraîné la mise en place d’étaiements provisoires. Ensuite, cette restauration est programmée dans la continuité des travaux de la place Stanislas, inaugurée en 2005, et fait suite aux travaux de la porte Sainte Catherine (2007-2008). Enfin, ce programme de restauration s’inscrit dans le cadre de l’aménagement du quartier de la gare en vue de l’arrivée du TGV Est Européen courant 2007. La porte est à la limite du projet de revalorisation des espaces publics liés à la gare, en particulier de la place Thiers.